Parce que lire en 2022 c’est toujours la vie et qu’en fin d’année tout a droit à son rewind ou award, voici mon TOP 10 de l’année.
Précision habituelle, je retiens 2 critères:
C’est donc une sélection purement personnelle.
Un autre excellent livre de Ortlund où il nous explique que notre sanctification est l’approfondissement de notre compréhension de la sanctification. Toujours bien illustré et rempli de grâce.
Quelle est la priorité de notre vie? Faire des disciples ou notre sanctification? Ce petit livre démontre qu’en mettant l’Évangile au centre de notre vie, nous faisons s’effondrer ce faux dilemme.
Un très bon livre qui défend l’importance de la formation de disciples au sein de l’Église locale.
Un livre très utile pour trouver la sagesse dans un monde de distractions. Nous en avons fait un épisode Memento Mori.
Ce livre est une compilation d’articles en lien avec la thématique du titre.
Un livre aussi effrayant qu’éclairant sur l’emprise de la culture LGBTQ sur la jeunesse, la complicité de certains enseignants et soignants. Je salue le courage des auteures et le soutien qu’elles apportent aux parents.
Dreher défend l’idée que l’Occident fait face à la tentation du soft totalitarisme. En s’inspirant des chrétiens dissidents de l’Union soviétique, il encourage les chrétiens à résister aux mensonges issus du sécularisme.
Ce livre est une longue métaphore filée sur le théâtre dans le but de nous aider à comprendre que la doctrine aboutie à une manière de vivre en Christ. Un livre que tout responsable d’Église devrait lire.
Comment l’Église primitive a-t-elle grandi durant les premiers siècles alors qu’elle était persécutée? Que pouvons-nous tirer comme enseignements pour notre contexte sécularisé? La patience dans la formation de disciples.
Mon livre préféré de l’année dernière était The rise and the triumph of the modern self, de Carl R. Trueman, car il donne une grille de lecture nouvelle sur le monde, en particulier sur la question de la construction de l’identité. Trueman s’appuie en partie sur les travaux du philosophe Charles Taylor.
Taylor, c’est Morpheus qui vous tend la pilule rouge. Il vous donne une matrice de lecture de la sécularisation de l’Occident et de ce qu’est le sécularisme en 1 300 pages (tout de même, ça pique un peu).
Grâce à lui, je sais mieux décrypter les narratifs de la sécularisation et comment évangéliser dans une société sécularisée. Pour moi, il y aura un avant et un après Taylor.
Voici ce que dit la quatrième de couverture:
Il est d’usage de dire que nous, modernes Occidentaux, appartenons à un « âge séculier ». Comment est-on passé d’un temps, encore proche, où il était inconcevable de ne pas croire en Dieu, à l’époque actuelle, où la foi n’est plus qu’une option parmi d’autres et va jusqu’à susciter la commisération?
L’explication la plus courante consiste à affirmer qu’à la faveur des progrès de la connaissance, la vérité aurait triomphé de l’illusion, nous poussant à ne chercher qu’en nous-mêmes notre raison d’être et les conditions de notre épanouissement ici-bas.
En révélant les impensés de ce récit classique de la victoire des Lumières qui fait du « désenchantement du monde » la seule clé de l’énigme, Charles Taylor entreprend une enquête philosophique et historique monumentale qui renoue les liens entre l’humanisme et l’aspiration à la transcendance. Loin d’être une « soustraction » de la religion, la sécularisation est un processus de redéfinition de la croyance qui a vu se multiplier les options spirituelles. Si plus aucune n’est en mesure de s’imposer, les impasses du « matérialisme » et les promesses déçues de la modernité continuent d’éveiller un besoin de sens.